dimanche 4 octobre 2015

2015, L'exposition universelle de Milan, Nourrir la planète, Énergie pour la vie

JOUR 2 : Mardi 29 septembre à MILAN

Très attendue en Italie, l'exposition universelle de Milan qui a pour thème "Nourrir la planète, énergie pour la vie" réunit 145 pays, ONG, entreprises et la société civile en général jusqu'au 31 octobre. Le but est de trouver des solutions pour nourrir l'humanité au XXIe siècle. En effet, il est urgent de réfléchir et chercher des solutions aux contradictions de notre planète = si une partie de notre monde souffre de la faim (environ 870 millions de personnes sous-alimentées en 2013), d'autres personnes meurent à cause d'une alimentation incorrecte ou d'une consommation excessive de nourriture (environ 2,8 millions de décès liés à l'obésité ou à une surcharge pondérale).
C’est depuis le pont d'accès que nous avons pu admirer les nombreux bâtiments qui abritent l’exposition. Avec plus de 1,1 million m² d’exposition, l’expo Milano 2015 rivalise d’architectures originales et de parterres innovants. De pavillons en pavillons, les visiteurs peuvent ainsi découvrir comment les 145 pays représentés se sont appropriés le thème.


Là encore, les avis des élèves de la classe divergent. Beaucoup s’accordent à dire que nombre de pavillons déclinent une farandole de stands et de produits agricoles et culinaires sans pour autant répondre aux enjeux du sujet, nourrir l’humanité dans les années à venir tout en respectant les différences culturelles et en mettant en place une alimentation responsable et durable pour préserver la biodiversité et les ressources de la planète.


De la dégustation gratuite de café sur le stand du Nicaragua, à la mise en avant de l’art de la table à la française, il y en a pour tous les goûts ; c’est un véritable tour du monde en une seule journée des cultures agricoles et culinaires. Certains pays comme la Corée du Sud ont détonné de part leur présentation de technologies de pointe et de la recherche alimentaire.


Plusieurs élèves ont été déçus par l’approche superficielle du thème. Ainsi l’ « on va de l’expérience sociale, présentée par la Suisse, à la représentation parfaite du consumérisme américain, en passant par quelques vidéos de propagande du gouvernement thaïlandais », expliquent Laura, Gabriel et Eléa.


Mais la difficulté principale rencontrée par les jeunes de la classe est la barrière de la langue. En effet, tous les panneaux sont écrits en italien et en anglais. Personne ne parle français et le simple fait de demander un renseignement devient vite périlleux lorsqu'on n'a pas mémorisé le vocabulaire et la syntaxe de la langue de Shakespeare !  

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